Trois textes accompagnent cet ouvrage, tous traduits en anglais par Tim McGlue : la préface de Christine Moissinac, présidente de Gravix, l’introduction de Christine Kastner-Tardy, conférencière des musée nationaux ainsi qu’un texte traitant des Vanités de David Mandrella, historien d’art. Avec un pinceau comme promesse au soleil levant… Sans concession et toujours en recherche, sans aucun hasard dans son périple, mais un mûrissement progressif et un approfondissement intérieur, enrichi par de grands auteurs, Rimbaud, Mallarmé, Hesse, Milton et bien d’autres, qui, chacun à sa manière, aborde le silence, la violence, l’abandon et la chute. Mais, tout en dénonçant la folie des hommes, ces mêmes écrivains disent aussi l’incroyable promesse de vie et de bonheur que pourrait offrir l’univers.

Et c’est justement ce que, à son tour, Sylvie Abélanet fait entendre au travers de ses multiples travaux, en dévoilant ce qui peut donner sens et plaisir à la vie, la lente croissance des arbres, le grain d’une pierre levée, les berges d’une rivière murmurante.

Christine Moissinac

sylvieabelanet.free.fr   Gravures : Sylvie Abélanet ; Textes : Christine Moissinac, Christine Kastner-Tardy, David Mandrella ; Traductions de Tim McGlue, relectures de Marie-Paule Vettes, Martine Mène, Anaïs Fléchet et Daniel Fléchet ; Photos : Daniel Delannoy pour les prises de vues d’atelier en sténopé, Pablo Flaiszman et Félix Fléchet pour les portraits pris à l’atelier, et Françoise Phélouzat.