Laura, jeune romancière au caractère bien trempé, rencontre Duncan, auteur célèbre et vieillissant, atteint d’une maladie rare. Il lui demande de l’aider à se documenter pour un projet de livre. Cela tombe bien, elle est en panne dans son nouveau roman. Un lien ambigu se tisse entre les deux écrivains, entre le désir et son empêchement, entre la création et ses entraves. Alors qu’ils séjournent ensemble à l’étranger, par la grâce d’une rencontre amoureuse, Laura s’affranchit des exigences de plus en plus abusives de Duncan. Mais jusqu’où ce diable d’homme est-il capable d’aller ?

Extrait :

Ne prononce pas ce mot à la légère. Et d’ailleurs, ne le prononce jamais devant moi ! Si tu ne peux absolument pas l’éviter, tu utiliseras un autre mot. Que dirais-tu d’un terme de typographie ? Parangonnage, par exemple : dans sa forme grave, cette maladie peut mener au « parangonnage », ça m’irait très bien. L’« esperluette » du malade est coudée, elle forme un certain angle et il ne peut plus l’introduire dans « l’alinea » de la femme.

Lettre de Daniel Arsand, éditeur et écrivain, Prix Femina :

« J’ai lu ton roman que j’ai beaucoup aimé. Je pense qu’on n’a jamais abordé les relations hommes/femmes de cette manière, avec cette lucidité réjouissante. Et le personnage de Duncan nous dit beaucoup sur la relation qu’a tout homme avec son sexe. Et comment la difficulté de « baiser » peut affecter la création. Mais la relation à la jouissance, au désir, au sexe, à soi-même donc, chez une femme, tu le dépèces avec une rare intelligence. Et c’est remarquablement écrit. Tu as fait un livre très ténébreux et très solaire en même temps. C’est toujours un bonheur pour moi de lire un vrai écrivain. »

Les lecteurs ont aimé :

« Il en faut pour m’embarquer dans son univers ; le style et l’histoire y sont parvenus. C’est un texte initiatique qui nous interroge sur notre existence et sur notre rapport à l’autre, l’empire sur nous-mêmes et l’emprise sur les autres, à travers une démarche sexuelle où l’abstinence est aussi symptomatique que la frénésie. J’aurais envie de citer tout le livre : beau, métaphorique… J’aimerais une suite ! » Winona Keane

« J’ai lu Platonik avec grand intérêt, sans pouvoir le lâcher. J’ai beaucoup aimé, même si son thème n’est pas des plus faciles. C’est un roman sur l’impuissance à affronter le réel. Duncan essaie toujours de brouiller les pistes pour éviter qu’on découvre son Être véritable, car cela le mettrait en danger. Et pour fuir, rien de tel que de mentir, de manipuler, de ne pas s’engager, de disparaître puis de reparaître comme si de rien n’était… Or le summum du détournement de personnalité n’est-il pas le travail du romancier, celui qui invente, qui travestit la réalité tout en jetant parfois des vérités ? » Martin Jacque

« Platonik, c’est une écriture parfois douce, parfois vive, un langage adapté à ses personnages et à son histoire, à chaque scène et chaque forme de narration. C’est aussi le regard d’un homme sur sa propre condition, ses désirs contraints par le corps, tentant d’accepter ce qu’il est. L’homme dans toute sa complexité, sous les yeux d’une femme qui tente de l’analyser. Mais derrière cette façade, ce jeu auquel il la soumet et ces pièges qu’il lui tend, saurait-elle l’aimer ? » Odehia Nadaco

« Votre livre m’a saisi par son thème et emporté ! Vous avez parfaitement résumé l’obsessionnelle condition de l’homme. Vous avez trouvé les mots et j’admire votre travail et votre talent ! J’ai eu beaucoup d’empathie pour Duncan, sa maladie, sa souffrance, et du respect pour sa détermination. La dernière page est magnifique ! Merci. » Jacques Lelièvre

« Cette lecture est jouissive, tant par son survol d’une littérature méconnue que par l’énergie communicative de son héroïne, première de cordée dans les relations humaines. Vraiment, j’ai adoré et je vais le relire ! Les mots vont au-delà des mots… Je savais que ce livre était pour moi, mon intuition ne m’a pas fait faux bond. Ma journée de lecture du 18 janvier 2018 est à marquer d’un soleil radieux ! » Hélène Py

Liens :

La page modeste de Platonik sur Facebook par Nila Kazar

Nila Kazar, romancière et nouvelliste, travaille dans l’édition et enseigne à l’université la création littéraire et l’écriture de scénario. Elle tient le blog Bazar Kazar – Y a-t-il une vie après l’édition ? bazarkazar.com

Elle est aussi l’auteur de Sauvée par Shakespeare et autres nouvelles.

Entretien de Nila Kazar publié sur Kobo Writing Life

Couverture : Lucia Calfapietra, illustration et Nicolò Giacomin, typographie site de Lucia Calfapietra – site de Nicolò Giacomin

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Platonik et Sauvée par Shakespeare de Nila Kazar à l'expo-vente de créations uniques et artisanales "L'embarras du choix", Noël 2017 à Un sourire de toi
La vitrine de Qupé pour la présentation du roman Platonik, le 12 décembre 2017. Réalisation de Lucia Calfapietra et Nicolò Giacomin. Photos de Maxime Boin
La vitrine de Qupé pour la présentation du roman Platonik, le 12 décembre 2017. Réalisation de Lucia Calfapietra et Nicolò Giacomin. Photos de Maxime Boin
Soirée Qupé et présentation du roman Platonik, le 12 décembre 2017
Soirée Qupé et présentation du roman Platonik, le 12 décembre 2017
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Soirée Qupé et présentation du roman Platonik, le 12 décembre 2017
Soirée Qupé et présentation du roman Platonik, le 12 décembre 2017 - affiche
Premier montage couverture Platonik
Premier montage couverture Platonik
Platonik et Sauvée par Shakespeare de Nila Kazar à l'expo-vente de créations uniques et artisanales "L'embarras du choix", Noël 2017 à Un sourire de toi