Image de couverture: Masao Yamamoto, Nakazora #814 (détail). Courtesy: Galerie Camera Obscura.

Comme dans un journal intime, l’auteur évoque ses obsessions : musique, amour, mort, rencontres avec les muses.

À travers neuf nouvelles, qui sont autant de variations sur le thème de l’oubli, les musiciens jouent des seules armes qui pourront arracher un dernier bal au sablier du temps : un clavecin dans un château de la Forêt-Noire, un violon au son rageur, une guitare sur une île grecque, un piano de réfectoire…

Des nouvelles dont les héros sont les instruments de musique ou la musique elle-même: voilà ce que

nous propose Pablo Lentini Riva dans un recueil raffiné. Les femmes, l’alcool, les bars miteux au fin fond de banlieues perdues, la mort omniprésente, composent la trame mélodique de ces histoires qui flirtent souvent avec le fantastique.

Nila Kazar

 

Ce recueil de 9 nouvelles où la musique côtoie la mort est une petite beauté. La poésie musicale qui entoure ce livre saura réveillée notre coté mélomane. C’est à la fois doux et cruel. La mort s’invite dans la partition et rythme ce bouquin de divers sentiments.

Tour à tour , le lecteur passe de la mélancolie à la joie. On côtoie le fantastique au côté de personnages parfois chaotiques. Il y a des rencontres improbables , l’ombre de la mort plane , elle ne dort jamais malgré le bercement des jolies mélodies qui entourent ce livre.

Un coup de cœur pour la nouvelle « Ne m’oubliez pas», elle est intense, belle et dramatique. L’amitié devient jalousie et sème la destruction de plusieurs destins. Incroyablement belle cette nouvelle.

Les inspirations d’Angelique

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Pablo Lentini Riva
, né en 1971, est italien et vit à Paris depuis une quinzaine d’années. Guitariste classique et professeur au conservatoire, il donne des concerts dans le monde entier. Écrivain, il a publié plusieurs ouvrages de fiction en Italie pour l’éditeur Ellin Selae.

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